Vol à voile
Le vol à voile est une des plus anciennes disciplines aéronautiques.
C’est en effet sur les planeurs que les pionniers de l’aviation ont débuté.
Très prisé dans les années 30, il est considéré jusque dans les années 80 comme une activité de formation et une étape indispensable pour toute personne qui se dirige vers les métiers de l’aéronautique.
Aujourd’hui cette discipline est devenu une activité sportive proprement dite, dans laquelle la France s’illustre brillamment.
Le planeur étant plus lourd que l’air et dépourvu de moteur, son pilote doit puiser toute l’énergie du vol dans le milieu atmosphérique.
Biplaces ou monoplaces de 15 à 29 mètres d’envergure et autrefois construits en bois et toile, les planeurs sont aujourd’hui entièrement profilés en fibre de verre ou de carbone.
Leur vitesse varie de 70 à 270 km/h et leur finesse peut atteindre 60 (s’il était lâché à 1000m, un planeur pourrait parcourir 60 km en ligne droite avant de toucher le sol).
La mise en vol du planeur se faisait autrefois depuis le haut d’une pente. De nos jours, le décollage du planeur s’effectue à l’aide d’un remorqueur (largage commandé depuis le planeur à environ 500 m d’altitude) ou à l’aide d’un treuil (l’enroulement d’un câble sur un tambour motorisé exerce une traction qui permet l’envol du planeur et un largage entre 300 et 600 mètres d’altitude).
Ensuite, il appartient au pilote de reprendre de l’altitude par ses propres moyens en utilisant les
masses d’air ascendantes, qu’elles soient thermiques:
c’est-à-dire chauffées près du sol et s’élevant dans un air plus froid pour former des colonnes d’air chaud souvent matérialisées au sommet par un cumulus, Ou qu’elles soient de pente : déflexion du vent provoquée par un crête montagneuse.
